Status and management of noble crayfish Astacus astacus in Estonia

État et gestion de l’écrevisse à pieds rouges Astacus astacus en Estonie

Estonian University of Life Sciences, Institute of Veterinary Medicine and Animal Science, Department of Aquaculture, Kreutzwaldi 48, 51014 Tartu, Estonia,
tiit.paaver@emu.ee

Received: 7 October 2009
Revised: 3 March 2010
Accepted: 4 March 2010

Abstract

Noble crayfish Astacus astacus (L.) is an indigenous and the only crayfish species in Estonia. It is potentially endangered by invasion of alien species, diseases and habitat deterioration but does not have legal protected status and is fished only for recreational purpose. Crayfish Working Group of Ministry of Environment and Department of Aquaculture of the Estonian University of Life Sciences have developed crayfish conservation and management plan. Since 1994 standardized test fishing with traps (which catch only crayfish over 7 cm TL) has been carried out and database of these fishings shows, that crayfish is dwelling in more than 255 sites in the lakes, rivers, streams, artificial reservoirs. In 52% of monitored sites populations are weak, catch per trap night is below 1 specimen. Exceptionally rich is the stock on the island Saaremaa, where in 59% of populations catch per trap night is over 4 and can reach 50. Licensed recreational catch is allowed in regions, where monitoring data show good status of crayfish stock. It is not allowed to sell the crayfish caught on recreational license. Crayfishing season is limited with August, size limit in recreational fishery is 11 cm TL. There are 10 operating crayfish farms and 15 are under construction. The farms produce yearly around 1000 kg of commercial size crayfish for export to Finland. Over 200000 juveniles are produced for restocking yearly. Restocking projects e.g. restoration of populations, which have been lost because of plague have been successful. The main threat factor is crayfish plague. In 2006–2007 it destroyed the stock of crayfish farms of companies Veteko, Pähkla, Astacus and wild population of Põduste river on the island Saaremaa.

Résumé

L’écrevisse à pieds rouges Astacus astacus (L.) est une espèce indigène et la seule espèce d’écrevisse en Estonie. Elle est potentiellement mise en danger par l’invasion d’espèces allochtones, des maladies et la détérioration de l’habitat, mais elle n’a aucun statut de protection légale et est pêchée seulement dans le cadre des loisirs. Le Groupe de travail sur l’écrevisse du Ministère de l’Environnement et le Département de l’Aquaculture de l’Université estonienne des sciences de la vie ont élaboré un plan de conservation et de gestion de l’écrevisse. Depuis 1994, des pêches d’échantillonnage standardisées avec des nasses (qui n’attrapent que les écrevisses de plus de 7 cm TL) sont conduites. La base de données de ces pêches montre que l’écrevisse est présente dans plus de 255 sites en lacs, rivières, fleuves et retenues. Dans 52 % des sites inventoriés, les populations sont faibles, les captures par nasse et par nuit sont en dessous d’un individu. Le stock de l’île de Saaremaa est exceptionnellement riche avec dans 59 % des populations des captures par nasse et par nuit au-dessus de 4 et pouvant atteindre 50. La pêche récréative avec permis est autorisée dans les régions où les données de suivi montrent un bon état du stock d’écrevisses. La vente est interdite pour la pêche récréative. La saison de pêche récréative est limitée au mois d’août et la taille limite est de 11 cm TL. Il existe 10 piscicultures à écrevisse et 15 sont en construction. Les piscicultures produisent annuellement 1000 kg d’écrevisse de consommation pour l’exportation en Finlande. Plus de 200000 juvéniles sont produits pour le repeuplement chaque année. Des projets de repeuplement pour la restauration de populations détruites par la peste ont été des succès. Le principal facteur de menace est la peste de l’écrevisse. En 2006–2007, elle a détruit le stock des piscicultures des compagnies Veteko, Pähkla, Astacus et les populations de la rivière Põduste de l’île de Saaremaa.