WHITE-CLAWED CRAYFISH IN MUDDY HABITATS: MONITORING THE POPULATION IN THE RIVER IVEL, BEDFORDSHIRE, UK

ÉCREVISSES À PATTES BLANCHES DANS LES HABITATS BOUEUX : SUIVI DE LA POPULATION DANS LA RIVIÈRE IVEL, BEDFORDSHIRE, ROYAUME-UNI

¹ Scott Wilson, The Design Innovation Centre, 46 The Calls, Leeds, LE2 7EY, UK. E-Mail: stephanie@crayfish.org.uk
² Ivel and Ouse Countryside Project, The Smithy, The Village, Old Warden, Biggleswade, Beds, SG18 9HQ, UK. E-Mail: amandap@bedsrcc.org.uk
³ Andrews Ward Associates, Water Hall Cottage, 48 Great Lane, Reach, Cambs, CB5 0JF, UK. E-Mail: awaecology@reach-village.co.uk

Received: 16 June 2005
Accepted: 2 November 2005

Abstract

White-clawed crayfish Austropotamobius pallipes are usually associated with stony substrates, tree roots, or refuges in submerged banks. The River Ivel has the last known population of white-clawed crayfish in Bedfordshire. Prior to 2005, much of the bed comprised uniform silt, plus leaf-litter. Stands of reedmace Typha latifolia and other emergent vegetation were localised in less shaded areas. Initial survey results suggested a population at low abundance. A low-cost monitoring strategy was started in 2001 and continued three times a year to 2005, using engineering bricks, which offer artificial refuges. Crayfish are counted when bricks are lifted periodically. De-silting of c. 430 m river was carried out in February 2005, to improve habitat and to maintain the flood capacity in the channel upstream of a mill weir. Additional bricks were deployed a few weeks in advance of de-silting, then bricks and crayfish were lifted prior to dredging and were returned the next day. Starting upstream, soft, wet mud was dredged out, placed on the bank and searched manually for crayfish. Banks, tree roots and shallow margins were left undisturbed. In all, 4,142 crayfish were found in dredgings from a 430 m length of the mid channel. Crayfish were strongly associated with emergent vegetation, but many were present below the surface of the silt. Crayfish released in the dredged channel immediately burrowed into the silt retained on the channel margins. Monitoring after dredging showed no change in abundance in the main area with in-bank refuges and lots of bricks, but there was an increase in occupancy of bricks in an area where most crayfish had been in emergent vegetation.

Résumé

Les écrevisses à pattes blanches Austropotamobius pallipes sont d’habitude associées à des substrats pierreux, racines d’arbre, ou refuges dans les berges submergées. La Rivière Ivel a la dernière population connue d’écrevisse à pattes blanches du Bedfordshire. Avant 2005, une bonne partie du substrat était constituée de boue uniforme et de détritus de feuilles. Les emplacements de roseaux Typha latifolia et d’autre végétation émergente se trouvaient dans des secteurs moins ombragés. Les résultats d’enquêtes initiales ont suggéré une population de faible abondance. Une stratégie à faible coût de suivi des écrevisses à pattes blanches dans les cours d’eau a été mise en œuvre dès 2001, à raison de trois enquêtes annuelles jusqu’en 2005, en utilisant les briques de construction, qui offrent des refuges artificiels. Les écrevisses sont comptées périodiquement en allant soulever les briques. Un désenvasement a été effectué en février 2005 sur environ 430 m de rivière, pour améliorer l’habitat et maintenir la capacité d’inondation du lit en amont d’un barrage de moulin. Des briques supplémentaires ont été mises en place quelques semaines avant le désenvasement, puis briques et écrevisses ont été enlevées avant le dragage et remises dés le lendemain. En partant de l’amont, la boue douce et mouillée a été draguée, déposée sur la rive, et fouillée manuellement à la recherche d’écrevisses. Les berges, les racines d’arbres et les bordures peu profondes n’ont pas été fouillées. En tout, 4 142 écrevisses ont été dénombrées dans les matériaux dragués sur 430 m de long au milieu du lit. Les écrevisses étaient fortement associées à la végétation émergente, mais beaucoup étaient présentes aussi sous la surface du limon. Les écrevisses relâchées dans le cours d’eau dragué se sont aussitôt ré-enfouies dans le limon déposé sur les bords du cours d’eau. Le suivi réalisé après le dragage n’a pas mis en évidence de modification d’abondance dans le secteur principal avec les refuges en berge et beaucoup de briques, mais il a en revanche permis de constater une augmentation de l’occupation des briques dans un secteur où la plupart des écrevisses étaient précédemment dans la végétation émergente.