MINIMISING LOSS OF CRAYFISH AND HABITATDURING WORKS ON WATERCOURSES

GESTION DES POPULATIONS : MINIMISER LES PERTES D’ÉCREVISSES ET D’HABITAT LORS DE TRAVAUX D’AMÉNAGEMENT DES COURS D’EAU

Scott Wilson, The Design Innovation Centre, 46 The Calls, Leeds, LS2 7EY, UK. E-Mail: crayfish@brydens.org.uk

Received: 8 September 2003
Accepted: 21 November 2003

Abstract

Works in watercourses with white-clawed crayfish Austropotamobius pallipes cause temporary or permanent loss of habitat and crayfish. Past modifications can also leave waterbodies unfavourable for crayfish, but sometimes there is scope to improve them. Mitigation measures can reduce the impact and reinstate or even improve habitat. Various case studies show measures used during engineering works and some of the problems. Good planning and supervision are vital. The big issues at river and catchment scales (non-indigenous crayfish, disease, water quality and landuse) may be higher priorities than provision of habitat at site or reach level; e.g. fencing in pastures improves riparian areas for crayfish and other species. If necessary, there are various options for natural and artificial refuges, but their success depends on flow characteristics, substrate and accessibility. Microhabitat can make the difference between success and failure.

Résumé

Les travaux d’aménagement réalisés dans les cours d’eau possédant une population d’Austropotamobius pallipes sont la cause d’une perte, temporaire ou permanente, d’écrevisses ou de leur habitat. De plus, les modifications des rivières réalisées par le passé ont parfois laissé un habitat peu favorable aux écrevisses. Certaines mesures peuvent être prises pour réduire l’impact de ces travaux et même améliorer l’habitat. Plusieurs cas démontrent l’utilisation de ces méthodes par des ingénieurs. Une planification et une supervision adéquates sont vitales à la réussite de ces projets. Les problèmes rencontrés au niveau de la rivière ou du bassin (écrevisses non-indigènes, maladies, qualité de l’eau, gestion des sols) peuvent avoir priorité sur l’amélioration de la qualité de l’habitat au niveau du site (par exemple mettre une clôture aux pâturages). Des refuges naturels ou artificiels peuvent être installés, mais leur succès dépend du débit, du substrat et de leur accessibilité. Le micro-habitat peut faire la différence entre un succès ou un échec.