AN INVESTIGATION INTO THE DISAPPEARANCE OF AUSTROPOTAMOBIUS PALLIPES (LEREBOULLET) POPULATIONS IN THE HEADWATERS OF THE NORE RIVER, IRELAND AND THE CORRELATION TO WATER QUALITY

INVESTIGATION SUR LA DISPARITION DES POPULATIONS D’AUSTROPOTAMOBIUS PALLIPES (LEREBOULLET) SUR LA PARTIE AMONT DE LA RIVIÈRE NORE, IRLANDE, ET CORRÉLATION AVEC LA QUALITÉ DE L’EAU

¹ Department of Zoology, University College Dublin, Dublin 4, Ireland. E-Mail: lyonsroisin@eircom.net
² Department of Zoology, University College Dublin, Dublin 4, Ireland. E-Mail: mary.kelly-quinn@ucd.ie

Received: 8 September 2003
Accepted: 18 March 2004

Abstract

Monitoring of the protected white-clawed crayfish Austropotamobius pallipes (Lereboullet) has been carried out in the headwaters of the Nore River since 1995. In recent years a reduction in crayfish abundance had become apparent. Some populations had completely disappeared. Adult crayfish were sampled using the baited trap method while juveniles were sampled using a modified surber sampler. The temporal variation in baited trap data was found to be significant at three of the sites while significant variation in enclosure sampling data was found at two sites. In an effort to ascertain why the populations had disappeared a possible relationship between water quality and adult and juvenile crayfish numbers was investigated. Water quality was assessed using both chemical and macroinvertebrate data. Macroinvertebrate sampling revealed deterioration in water quality at all sites. Results also showed the disappearance of crayfish from both Q3 and Q3-4 waters at some sites yet crayfish remain at these Q-ratings at other sites. Therefore the Q-rating below which crayfish cannot survive cannot clearly be defined. However, no clear correlation was observed between the water chemistry data and the crayfish data. Crayfish populations at the Fertagh (FRT) site appear to be surviving intermittent pollution and eutrophic conditions where pre-dawn oxygen sags reach lows of 4.4 mg/l O₂. Deterioration in water quality as indicated by the Q-value biotic index coincided with reduced crayfish catches. There is no evidence to suggest that predation be it of aquatic or terrestrial origin is a major contributing factor.

Résumé

Un suivi de l’écrevisse à pattes blanches Austropotamobius pallipes (Lereboullet), espèce protégée, a été mené sur la partie amont de la rivière Nore depuis 1995. Ces dernières années ces écrevisses sont de moins en moins abondantes. Quelques populations ont complètement disparu. Les écrevisses adultes ont été capturées avec des nasses avec appât, tandis que les juvéniles ont été capturés à l’aide de filets Surber modifiés. Les variations temporelles des données des nasses avec appât sont significatives sur trois des sites suivis, tandis que les variations des données obtenues avec les filets Surber sont significatives sur deux sites. Une investigation a été faite sur la relation possible entre la qualité de l’eau et le nombre d’écrevisses adultes ou juvéniles, pour tenter d’expliquer la disparition de populations. La qualité de l’eau a été suivie sur la base à la fois de caractéristiques chimiques et de données de macroinvertébrés. Les échantillons de macroinvertébrés ont démontré une détérioration de la qualité de l’eau sur tous les sites. Les résultats ont aussi montré la disparition des écrevisses à la fois sur certains sites de qualité d’eau Q3 et Q3-4, et cependant des écrevisses ont été trouvées sur d’autres sites ayant des qualités d’eau identiques. Par conséquent la valeur de la qualité de l’eau en dessous de laquelle les écrevisses ne peuvent pas survivre ne peut pas être clairement définie. Aucune franche corrélation n’a été observée entre la qualité chimique de l’eau et les données sur les écrevisses. Les populations d’écrevisse sur le site Fertagh (FRT) semblent survivre à des pollutions intermittentes et à des conditions eutrophiques où la dépression d’oxygène dissous d’avant l’aube atteint 4,4 mg/l d’O₂. La détérioration de qualité de l’eau indiquée par la valeur de l’indice biotique coïncide avec une réduction des captures d’écrevisses. Il n’y a pas d’évidence que la prédation, d’origine terrestre ou aquatique, est un facteur majeur.