The influence of fish farming intensification on taxonomic richness and biomass density of macrophyte-dwelling invertebrates in French fishponds

Influence de l’intensification des pratiques piscicoles sur la richesse taxonomique et la densité de biomasse des invertébrés dans les herbiers de macrophytes des étangs en France

Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, Direction des études et de la recherche, 01330 Birieux, France
joël.broyer@oncfs.gouv.fr

Received: 6 January 2011
Revised: 24 February 2011
Accepted: 8 March 2011

Abstract

Fishponds are man-made ecosystems where fish farming may strongly interfere with biodiversity. Intensified practices could be suspected to have a negative impact on animal and plant communities. We investigated the hypothesis that, in French fishponds, taxonomic richness and biomass density of macrophyte-dwelling macro-invertebrates could be influenced by fish stock density and pond fertilization. With a sample of 95 water bodies from three of the most important fishpond regions, studied in 2000, 2001 or 2002, we compared a series of models in which macrophyte cover (in three classes), emergent shore vegetation (in % of pond area) and invertebrate biomass in pond sediment were also considered. Among explanatory variables, macrophyte and helophyte abundance were included in the best models explaining variation in invertebrate taxonomic richness and in biomass density. Taxonomic richness was lower when abundance of both macrophytes and emergent shore vegetation was low (<10% and  <7.5%, respectively). Biomass density was higher when macrophyte cover was ≥ 10% provided that emergent vegetation was abundant (≥ 7.5%). We conclude that fish farming intensification in French fishponds may affect aquatic invertebrate communities, mainly through its impact on the development of aquatic vegetation.

Résumé

Les étangs piscicoles constituent un écosystème artificiel dans lequel la gestion piscicole est susceptible d’influer fortement sur l’expression de la biodiversité. En particulier, les pratiques intensifiées peuvent influencer négativement les communautés animales et végétales. Nous avons étudié l’hypothèse selon laquelle, dans les complexes d’étangs français, la richesse taxonomique et la densité de biomasse des macro-invertébrés vivant au sein des herbiers de macrophytes pouvaient être influencées par la densité du peuplement piscicole et par la fertilisation des étangs pour la pisciculture. Avec un échantillon de 95 étangs choisis dans trois régions majeures de pisciculture, étudiés en 2000, 2001 ou 2002, nous avons comparé une série de modèles dans lesquels le recouvrement des herbiers de macrophytes, la végétation émergente riveraine et la biomasse des invertébrés du sédiment étaient également pris en considération. Parmi les variables explicatives, seuls le recouvrement des macrophytes et celui des hélophytes sont inclus dans les modèles sélectionnés pour expliquer la variation de la richesse taxonomique et de la densité de biomasse des invertébrés. Nous concluons que l’intensification de la pisciculture dans les systèmes d’étangs français affecte les communautés d’invertébrés principalement par ses impacts sur le développement de la végétation aquatique.