BIOMETRY AND DEMOGRAPHY OF THE INVASIVE CRAYFISH ORCONECTES LIMOSUS IN THE CZECH REPUBLIC

BIOMÉTRIE ET DÉMOGRAPHIE DE L’ÉCREVISSE INVASIVE ORCONECTES LIMOSUS EN RÉPUBLIQUE TCHÈQUE

⁽¹⁾ Department of Biology, University of Ostrava, Chittussiho 10, Ostrava, CZ-710 00, Czech Republic. E-Mail: Zdenek.Duris@osu.cz
⁽²⁾ University of South Bohemia in České Budějovice, Research Institute of Fish Culture and Hydrobiology, Zátiší 728/II, Vodňany, CZ-389 25, Czech Republic.

Received: 28 June 2005
Accepted: 19 January 2006

Abstract

Biometry, population data and selected ecological parameters of populations of the spiny-cheek crayfish, Orconectes limosus, were measured to evaluate the differences between “marginal” (short-time, situated on margins of an area) and “residential” (longterm, well established inside an area) populations of this invasive crayfish. We selected three types of localities: 1. Large rivers – residential (Labe, Vltava); 2. Brooks (small and shallow running waters) – marginal; 3. Isolated standing waters – residential (old sandpits or flooded quarries). No significant differences in the total body length of crayfish were found between running and standing water localities as a whole, or between marginal and residential populations from running waters. There was, however, a low but distinct difference in the body weight between crayfish from brooks and other waters. Larger specimens (up to 116.5 mm in body length) were found only in isolated standing waters, whereas no crayfish longer than 100 mm were found in the rivers. The sex ratio of the crayfish was almost equal in rivers and isolated waters; males were more numerous in brooks. There was a significant difference between male and female body weight-length relations.

Résumé

La biométrie, les données populationnelles et un choix de paramètres écologiques ont été mesurés chez des populations de l’écrevisse américaine, Orconectes limosus, afin d’évaluer les différences entre populations « marginales » (de durée courte, localisées en limite de l’aire de répartition de l’espèce) et populations « résidentes » (bien établies depuis longtemps dans l’aire de répartition) de cette espèce invasive. Nous avons sélectionné trois types de sites : 1. Grandes rivières – population résidente (Labe, Vltava) ; 2. Ruisseaux (petits cours d’eau peu profonds) – population marginale ; 3. Plans d’eau isolés – population résidente (anciennes exploitations de sable ou carrières inondées). Aucune différence significative n’a été trouvée en ce qui concerne la longueur totale des écrevisses entre les populations d’eau vives et celles d’eau stagnantes, ou entre les populations marginales et résidentes des eaux courantes. On a trouvé cependant une faible mais significative différence concernant le poids corporel des écrevisses des ruisseaux et celles des autres milieux. Les plus grands spécimens (jusqu’à 116.5 mm de longueur corporelle) ont été trouvés dans les eaux stagnantes, alors qu’aucun spécimen de plus de 100 mm n’a été trouvé en rivière. Les sex-ratio des écrevisses étaient équilibrés en rivière et dans les plans d’eau isolés, alors que dans les ruisseaux, les mâles étaient plus nombreux. Une différence significative a été observée entre le rapport poids-longueur des mâles et celui des femelles.