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Bull. Fr. Pêche Piscic.
Number 372-373, 2004
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Page(s) | 465 - 471 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/kmae:2004020 | |
Published online | 01 April 2008 |
ROUNDTABLE SESSION 3 REINTRODUCTION OF NATIVE CRAYFISH AND HABITAT RESTORATION
RÉINTRODUCTION DES ÉCREVISSES AUTOCHTONES ET RESTAURATION DE L’HABITAT
1
Norwegian institute for Nature Research, Fakkelgaarden, NO-2624 Lillehammer, Norway. E-Mail: trond.taugbol@nina.no
2
Scott Wilson, The Design Innovation Centre, 46 The Calls, Leeds, LS2 7EY, UK. E-Mail: crayfish@brydens.org.uk
The aim of this roundtable session was to discuss reintroduction of native crayfish and habitat restoration providing practical recommendations of value to environmental authorities, decision makers and local managers.
A (re)introduction may be appropriate: a) to reintroduce a population recently lost, b) to extend the distribution of an ICS into historic range and c) to create new or isolated populations to conserve genetic diversity or the species. Before (re)introduction it is imperative to demonstrate the probability that the receptor locality is empty of crayfish, to know the reason for crayfish extinction, and that the reason is removed before restocking.
Before restocking, the receptor locality should also be assessed for crayfish suitability, including: water type and chemistry, physical conditions (shelter), presence of crayfish plague, risk of NICS, predatory fish.
In general, major constraints in a restocking project is money and availability of stocking material. General recommendations: a) if have abundant/readily available and acceptable donor population use adults and young/juveniles as available, b) if short of stock boost with hatchery rearing, and c) if want population quickly, stock as many as can afford and several times. Trade offs: time vs. cost. Genetic distinctiveness/possible spread of diseases must be considered. In general, the preferential ranking is donor from: 1) same watercourse, 2) same catchment, 3) adjacent catchment or one nearby in the same biogeographic region for crayfish, and 4) any other catchment.
Habitat restoration can be a valuable action, and should be prioritised to: 1) give greatest overall benefit to the ecosystem, 2) benefit ICS and 3) be achievable and cost effective. Natural characteristics of waterbodies in local area should be considered.
A key factor in the protection of ICS populations is the knowledge and attitude of local people. Objectives and actions should be agreed with local stakeholders to improve chances of success.
Résumé
Le but de cette table ronde a été de discuter la réintroduction des écrevisses natives et la restauration de l’habitat pour fournir des recommandations de valeur pour les autorités environnementales, les décisionnaires et les gestionnaires locaux.
Une (ré)introduction peut être appropriée a) pour réintroduire une population récemment disparue, b) pour étendre la distribution d’une écrevisse autochtone dans son aire d’origine et c) pour créer de nouvelles populations ou des populations isolées afin de conserver le diversité génétique de l’espèce. Avant toute (ré)introduction, il est impératif de démontrer la probabilité de l’absence d’écrevisses du lieu récepteur, de connaître la raison de l’extinction de la population d’écrevisses, et d’éliminer cette cause avant toute réintroduction.
En général, les contraintes majeures d’un projet de réintroduction est l’argent et la disponibilité des animaux à réintroduire. Les recommandations générales sont : a) si la population donneuse est abondante, disponible aussitôt et acceptable, utiliser des adultes et des jeunes/juvéniles ; b) si les stocks sont justes, compléter par des écloseries et c) si la population doit être obtenue très vite, introduisez le plus d’animaux que vous pouvez et plusieurs fois. Compromis : temps/coût. Statut génétique/dissémination possible de la maladie doivent être considérés. En général l’ordre préférentiel du donneur est : 1) être du même ruisseau 2) du même bassin hydrographique 3) du bassin hydrographique adjacent ou d’un de la même région biogéographique des écrevisses 4) de tout autre bassin.
La restauration de l’habitat peut être une action de valeur et devrait être la priorité pour 1) donner le bénéfice optimal pour l’écosystème 2) donner le bénéfice pour l’espèce d’écrevisse patrimoniale et enfin être réalisé complètement avec un coût efficace. Les caractéristiques naturelles des cours d’eau au niveau local devraient être prises en compte.
Un facteur clé pour la protection des populations d’écrevisses natives est la connaissance ainsi que l’attitude des acteurs locaux. Les objectifs et les actions doivent être adoptées avec les acteurs locaux pour augmenter les chances de succès.
© ONEMA, 2004
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