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Bull. Fr. Pêche Piscic.
Number 372-373, 2004
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Page(s) | 473 - 482 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/kmae:2004021 | |
Published online | 01 April 2008 |
KEYNOTE PRESENTATION AND ROUNDTABLE SESSION 4. CRAYFISH PATHOLOGY IN EUROPE:PAST, PRESENT AND A PROGRAMME FOR THE FUTURE
PATHOLOGIE DES ÉCREVISSES EN EUROPE :PASSÉ, PRÉSENT ET UN PROGRAMME POUR LE FUTUR
1
Centre for Marine Studies, University of Queensland, St Lucia, Qld, 4072, Australia. E-Mail: brett.edgerton@mailbox.uq.edu.au
2
Department of Applied Biotechnology, University of Kuopio, PO Box 1627, 70211 Kuopio, Suomi-Finland.
3
Crayfish Innovation Center, Päijänne-institute, Vääksy, Finland.
The devastating affects of disease on European freshwater crayfish are well known as epizootics in wild populations have occurred throughout much of Europe since the mid XVIIIe s. After protracted and rigorous debate, the cause of the disease named crayfish plague was proved to be the fungus Aphanomyces astaci in 1934. In the last 70 years, much of the research conducted in the field of crayfish pathology has concentrated on fungi, especially improving diagnostic techniques for A. astaci. Similarly, diagnostic responses to epizootics in European crayfish have concentrated almost entirely on fungal isolation and/or identification. On the other hand, viruses have proved to be the most important pathogens in the growing global crustacean aquaculture and fishery industries. Rickettsia-like organisms (RLO) are also important. Critically, diagnostic techniques necessary to detect the full range of potential pathogens of crayfish are rarely utilized in the field of crayfish pathology in Europe. Histopathological analysis, required for the diagnosis of infections by viruses and RLOs, is absent from most European studies. Epizootics unrelated to A. astaci in European crayfish and epizootics in introduced American crayfish species highlight the inadequate current state of knowledge in the field. Presently, the field is ill-equipped to determine the cause(s) of these epizootics. Moreover, crayfish conservation strategies may be undermined and even detrimental to the longterm goals; eg., stocking programs may spread undetected pathogens. Therefore, critical limitations in the field of crayfish pathology have major repercussions in management of freshwater crayfish. Guiding principles and a concept for a trans-European Community research and education program were developed to address this serious issue and are presented herein.
Résumé
Les effets dévastateurs des maladies des écrevisses d’eau douce européennes sont bien connus car des épizooties ont sévi dans les populations sauvages dans beaucoup de pays d’Europe depuis la moitié du XVIIIe siècle. Après des débats prolongés et rigoureux, il a été prouvé en 1934 que la cause de la maladie appelée peste de l’écrevisse est le champignon Aphanomyces astaci. Dans les 70 dernières années, une grande partie de la recherche dans le domaine de la pathologie de l’écrevisse s’est concentrée sur les mycètes, améliorant en particulier les techniques de diagnostic d’A. astaci. De même, les réponses diagnostiques aux épizooties des écrevisses européennes se sont concentrées presque entièrement sur l’isolement et/ou l’identification fongique. D’autre part, les virus se sont avérés être les agents pathogènes les plus sérieux vis-à-vis de l’ensemble des industries en pleine croissance de l’aquaculture et de la pêche de crustacés. Les organismes apparentés aux Rickettsia (RLO) ont également un impact important. Cependant, les techniques de diagnostic nécessaires pour détecter la gamme complète des pathogènes potentiels des écrevisses sont rarement utilisées dans le domaine de la pathologie des écrevisses en Europe. L’analyse histopathologique, exigée pour le diagnostic des infections par des virus et RLOs, est absente de la plupart des études européennes. Des épizooties non liées à A. astaci et affectant les écrevisses européennes, et des épizooties affectant les espèces introduites d’écrevisses américaines, mettent en évidence l’insuffisance de l’état actuel de la connaissance dans le domaine. Actuellement, ce domaine est mal équipé pour déterminer la (ou les) cause(s) des ces épizooties. De plus, des stratégies de conservation d’écrevisses peuvent être minées et même nuisibles à long terme; par exemple, les programmes de réintroduction peuvent être responsables de la dispersion de microbes pathogènes non détectés. Par conséquent, les limites critiques du domaine de la pathologie de l’écrevisse ont des répercussions majeures dans la gestion des écrevisses d’eau douce. Des principes de base et un concept de programme de recherche et d’éducation de la Communauté Européenne ont été développés pour aborder cette sérieuse question, et sont présentés ci-dessous.
Key words: European freshwater crayfish / disease / pathology / research programme / education
Mots clés : Écrevisses européennes / maladie / pathologie / programme de recherche / éducation
© ONEMA, 2004
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