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Bull. Fr. Pêche Piscic.
Number 365-366, 2002
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Page(s) | 357 - 372 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/kmae:2002040 | |
Published online | 01 April 2008 |
DESCRIPTION STANDARDISÉE DES PRINCIPAUX FACIÈS D’ÉCOULEMENT OBSERVABLES EN RIVIÈRE : CLÉ DE DÉTERMINATION QUALITATIVE ET MESURES PHYSIQUES.
STANDARDIZED DESCRIPTION OF STREAMS AND RIVERS CHANNEL GEOMORPHIC UNITS: QUALITATIVE DESCRIPTION KEY AND PHYSICAL MEASUREMENTS.
1
Ingénieur conseil, 207 rue de l’Eglise, 01600 PARCIEUX et Professeur Associé, Université de Tours, Faculté des Sciences et Techniques, Parc de Grandmont, 37200 TOURS. E-mail : JR.Malavoi@wanadoo.fr
2
CEMAGREF, Groupement de Lyon, Unité Biologie des Ecosystèmes Aquatiques, Laboratoire d’Hydroécologie Quantitative, 3 bis, quai Chauveau, CP 220, 69336 LYON Cedex 09. E-mail : yves.souchon@cemagref.fr
Reçu :
14
Juin
2001
Accepté :
16
Novembre
2001
La détermination visuelle des faciès des cours d’eau lors d’une visite de terrain est toujours délicate. Elle peut donner lieu à des appellations et des interprétations différentes de la part de plusieurs observateurs. Afin de mieux standardiser ce type d’observation, nous proposons une clé de détermination empirique basée sur une expérience d’expert. Cette clé est applicable en l’état pour les cours d’eau de taille moyenne à grande (jusqu’à plus de 100 m de large) mais peut demander des adaptations pour les très petits cours d’eau (largeur inférieure à 2 m).
Les variables discriminantes de premier niveau conseillées sont la hauteur d’eau (supérieure ou inférieure à 60 cm) et la vitesse d’écoulement (supérieure ou inférieure à 30 cm/s). Elles sont facilement observables lors d’un étiage moyen. D’autres critères complémentaires sont également discutés comme la forme du profil en travers. Des conseils opératoires sont prodigués.
Lorsque l’on veut établir un lien entre la nature des faciès et la biologie, il est prudent de tenir compte également de l’hydrologie et donc de la dynamique temporelle des variables physiques d’habitat. Les mesures quantitatives simples proposées permettent de renseigner les équations de géométrie hydraulique qui établissent les relations entre la largeur mouillée, la hauteur d’eau, la vitesse et le débit, grandeurs plus pertinentes pour établir un lien avec la biologie.
Abstract
The direct visual appreciation of geomorphic unit (GU) in running waters is always delicate. Some misinterpretation is frequent among different observers. To standardized the GU description, we proposed a decision key, based on expert’ experience. The first discriminative variables are the water depth (limit at D = 60 cm) and water velocity (limit at V = 30 cm/s). They are easily observable at an average interannual low flow. Else complementary criteria are also argued, particularly the transversal water profile. Any operating advices are also given.
In order to link GU and biology, it is advisable to take into account the hydrology as a dynamic physical control factor of the aquatic system. Quantitative measurements are usefull to work with the hydraulic geometry equations. These equations linked width, depth, velocity with discharge. All of them are more pertinent variables to rely physics and biology.
Mots clés : faciès morphodynamiques / géométrie hydraulique / mésohabitat
Key words: channel geomorphic units / hydraulic geometry / mesohabitat
© ONEMA, 2002
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