Allozyme variation in Czech populations of the invasive spiny-cheek crayfish Orconectes limosus (Cambaridae)

Variation des allozymes dans les populations de l’écrevisse américaine, Orconectes limosus(Cambaridae), en République tchèque

⁽¹⁾ Department of Ecology, Faculty of Science, Charles University in Prague, Viničná 7, 12844 Prague 2, Czech Republic
nely@seznam.cz
⁽²⁾ Laboratoire Écologie, Évolution, Symbiose, Université de Poitiers, 40 avenue du Recteur Pineau, 86022 Poitiers Cedex, France

Received: 2 October 2009
Revised: 11 December 2009
Accepted: 14 December 2009

Abstract

The North American spiny-cheek crayfish, Orconectes limosus, was most probably introduced into Europe only once, in 1890. The size of the founding population was just 90 individuals. Low genetic variability resulting from a bottleneck effect during introduction might therefore be supposed in European spiny-cheek crayfish populations. On the other hand, the fast spread of O. limosus in Europe and colonisation of various habitats suggest that this species does not suffer from inbreeding depression due to an introduction bottleneck. We analysed 14 O. limosus populations from the Czech Republic using allozyme electrophoresis to evaluate the level of intra- and among-population genetic variation. Out of eight well-scoring allozyme loci chosen for detailed analysis, six were variable in studied populations, suggesting that sufficient variability was maintained during the introduction. Genetic differentiation of Czech populations of the spiny-cheek crayfish was relatively low and did not show any clear geographic pattern, probably due to long-range translocations by humans.

Résumé

L’écrevisse américaine, Orconectes limosus, a été très probablement introduite en Europe en une seule fois, en 1890. La taille de la population initiale était seulement de 90 individus. Suite à un goulet d’étranglement (bottleneck effect) pendant l’introduction, on pourrait s’attendre à une variabilité génétique réduite. Cependant, la dispersion rapide d’O. limosus en Europe et la colonisation d’habitats très variés indiquent que cette espèce ne souffre pas d’inbreeding causé par le goulet d’étranglement. Par électrophorèse des allozymes, nous avons analysé 14 populations d’O. limosus en République tchèque pour évaluer le taux de variation génétique intra- et inter-populationnel. Des huit loci choisis pour cette étude, six étaient variables dans les populations étudiées, suggérant qu’une variabilité suffisante a été maintenue lors de la première introduction. La différenciation génétique des populations tchèques de l’écrevisse américaine était assez basse et sans aucun pattern géographique, conséquence probable des translocations à grande distance effectuées par l’Homme.