Research Paper

Microhabitat interactions of non-native pumpkinseed Lepomis gibbosus in a Mediterranean-type stream suggest no evidence for impact on endemic fishes

Les interactions du microhabitat de la perche soleil Lepomis gibbosus dans une rivière de type méditerranéen ne suggèrent aucune preuve de l'impact sur les poissons endémiques

¹ Muğla Sıtkı Koçman University, Faculty of Fisheries, 48000 Kötekli, Muğla, Turkey
² Istanbul University, Faculty of Fisheries, 34470 Laleli, Istanbul, Turkey

^⁎ Corresponding author: tnildeniz@gmail.com

Abstract

The pumpkinseed Lepomis gibbosus was introduced to Europe and parts of the Mediterranean Region more than 100 years ago. However, relatively little is known of its potential ecological impacts on the native species and freshwater ecosystems of Anatolia (Turkey), where the species is currently established in ponds and rivers. In this study, interactions between L. gibbosus and native and non-native stream fishes were investigated between June 2009 and May 2010 in Sarıçay Stream, a Mediterranean-type water course. Microhabitat preferences for depth, substratum composition, distance from bank and from vegetation, plant cover, velocity, turbidity and light intensity were studied by Constrained Quadratic Ordination. The species sampled in larger frequency of occurrence (and for which microhabitat relationships could be investigated) comprised endemic Smyrna chub Petroleuciscus smyrnaeus and Aegean chub Squalius fellowesii, and non-native L. gibbosus (both juveniles and adults) and topmouth gudgeon Pseudorasbora parva. Adult L. gibbosus were found to prefer locations closer to the bank with less turbid water, plant cover, light intensity, woody structure and with sandy substratum whilst avoiding riffle habitats with coarser debris, deeper water, dense submersed aquatic vegetation and higher velocities. These preferences overlapped with those for the other non-native species P. parva, but not with those for the endemic species and for L. gibbosus juveniles. The results of this study suggest that the potential for adverse impacts through competition for habitat of adult L. gibbosus with the native fish fauna is not apparent in Sarıçay Stream.

Résumé

La perche soleil Lepomis gibbosus a été introduite en Europe et certaines parties de la région méditerranéenne, il y a plus de 100 ans. Cependant, on sait relativement peu sur ses impacts écologiques potentiels sur les espèces indigènes et les écosystèmes d'eau douce de l'Anatolie (Turquie), où l'espèce est actuellement implantée dans les étangs et les rivières. Dans cette étude, les interactions entre L. gibbosus et les poissons indigènes et non indigènes des cours d'eau ont été étudiées entre juin 2009 et mai 2010 dans la rivière Sariçay, un cours d'eau de type méditerranéen. Les préférences de microhabitat pour la profondeur, la composition du substrat, la distance de la rive et de la végétation, la ripisylve, la couverture végétale, la vitesse, la turbidité et les conditions de lumière ont été étudiées par ordination quadratique sous contraintes. Les espèces échantillonnées en plus grande abondance (et pour lesquelles les relations de microhabitat pouvaient être étudiées) étaient le chevesne Smyrna Petroleuciscus smyrnaeus et le chevesne Aegean Squalius fellowesii endémiques, et L. gibbosus non indigène (juvéniles et adultes) et le Pseudorasbora parva. Les adultes de L. gibbosus ont été trouvés préférer des endroits plus proches de la berge avec moins d'eau turbide, de la couverture végétale, de l'intensité lumineuse, de la structure ligneuse et du substrat de sable, tout en évitant des radiers avec des débris plus grossiers, plus profonds, à dense végétation aquatique submergée et des vitesses plus élevées. Ces préférences se chevauchent avec celles de l'autre des espèces non indigènes P. parva, mais pas avec celles des espèces endémiques et juvéniles de L. gibbosus. Les résultats de cette étude suggèrent que le risque d'effets indésirables par le biais de la concurrence pour l'habitat des adultes de L. gibbosus avec la faune de poissons indigènes ne sont pas évidents dans la rivière Sariçay.