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Knowl. Managt. Aquatic Ecosyst.
Number 414, 2014
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Article Number | 10 | |
Number of page(s) | 19 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/kmae/2014022 | |
Published online | 27 August 2014 |
Non-native western tubenose gobies Proterorhinus semilunaris show distinct site, sex and age-related differences in diet
Les gobies demi-lune, non autochtones, Proterorhinus semilunaris, montrent des différences dans le régime alimentaire liées au site, au sexe et à l’âge.
Institute of Vertebrate Biology, Academy of Sciences of the Czech Republic, Květná 8, 603 65 Brno, Czech Republic
⋆ Corresponding author: kevin.roche@hotmail.co.uk
Received: 17 February 2014
Revised: 16 June 2014
Accepted: 16 June 2014
The tubenose goby, Proterorhinus semilunaris, has expanded its range throughout Europe. Comprehensive studies to identify its impact on native riverine ecosystems, however, are relatively scarce. Here, we evaluate dietary preferences of P. semilunaris on a non-native river to reveal any such impacts. Fish were sampled monthly over 2011–2012 from three sites along the River Dyje (Czech Republic; Danube basin) with differing population levels and food availability. Both the amount of food consumed and dietary composition varied seasonally, with site having a strong effect. Food consumed differed between males and females, but not dietary composition; while diet differed between age classes, but not food consumed. In general, Trichoptera, Chironomidae and zooplankton dominated the diet at all sites, with Trichoptera taken more often earlier in the year and zooplankton later. Mussels were always avoided, despite high abundance, while less preferred prey were occasionally taken in high numbers in response to increased availability or energy demand (e.g. spawning). Fish eggs and fry (all P. semilunaris) were only taken in high numbers at one site, being related to high population level and fry drift from a reservoir. Male feeding declined over the breeding season, presumably due to nest guarding, while female feeding declined over winter, possibly resulting in high mortality. Proterorhinus semilunaris is a feeding opportunist, which may facilitate colonisation in habitats with poor prey availability. No predation pressure on native species was observed through consumption of eggs or fry, though small/young indigenous fish may be affected through diet competition.
Résumé
Le gobie demi-lune, Proterorhinus semilunaris, a élargi son aire de répartition à travers l’Europe. Cependant, les études approfondies afin d’identifier son impact sur les écosystèmes lotiques indigènes, sont relativement rares. Ici, nous évaluons les préférences alimentaires de P. semilunaris dans une rivière où il n’est pas autochtone pour révéler ces impacts. Les poissons ont été échantillonnés mensuellement sur 2011–2012 à partir de trois sites le long de la rivière Dyje (République tchèque; bassin du Danube) avec différents niveaux de population et de disponibilité de la nourriture. À la fois la quantité de nourriture consommée et la composition alimentaire variaient saisonnièrement, le site ayant un effet important. La quantité d’aliments consommés différait entre les sexes, mais pas la composition alimentaire; le régime alimentaire différait entre les classes d’âge. En général, les trichoptères, les larves de chironomes et le zooplancton ont dominé le régime à tous les sites, avec les trichoptères consommés plus souvent plus tôt dans l’année et le zooplancton plus tard. Les moules ont été toujours évitées, malgré leur forte abondance, bien que cette proie moins préférée ait été parfois prise en grand nombre en réponse à sa disponibilité accrue ou à la demande d’énergie (par exemple, pour l’ovogénèse). Les œufs de poissons et les alevins (tous de P. semilunaris) n’ont été pris en grand nombre qu’à un seul site, étant lié à un niveau élevé de la population et à la dérive des alevins à partir d’un réservoir. L’alimentation des mâles a diminué au cours de la saison de reproduction, probablement en raison de la garde des nids, tandis que l’alimentation des femelles a baissé pendant l’hiver, ce qui peut entraîner une mortalité élevée. Proterorhinus semilunaris est un opportuniste dans son alimentation, ce qui peut faciliter la colonisation dans les habitats avec une faible disponibilité en proies. Aucune pression de prédation sur les espèces indigènes n’a été observée par la consommation d’œufs ou d’alevins, mais les petits/jeunes poissons indigènes peuvent être affectés par la concurrence alimentaire.
Key words: invasive species / Gobiidae / Proterorhinus semilunaris / diet / site-effect / sex-differences
Mots clés : espèces envahissantes / Gobiidae / Proterorhinus semilunaris régime alimentaire / effet site / différences sexuelles
© ONEMA, 2014
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