Comparison of visual observation and excavation to quantify density of the endangered bivalve Unio crassus in rivers of north-eastern France

Comparaison de densités obtenues par excavation et par observation visuelle du bivalve menacé Unio crassus dans des rivières du Nord-Est de la France

⁽¹⁾ ONEMA (Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques), Délégation interrégionale Nord Est, 23 rue des Garennes 57155 Marly, France
⁽²⁾ École Nationale du Génie de l’Eau et de l’Environnement de Strasbourg (ENGEES), 1 Quai Koch, BP 61039, 67070 Strasbourg, France
⁽³⁾ Laboratoire Image, Ville, Environnement (LIVE), UMR 7362 CNRS, Université de Strasbourg, 3 rue de l’Argonne, 67083 Strasbourg, France

^⋆ Corresponding author: jean-nicolas.beisel@engees.unistra.fr

Received: 5 December 2013
Revised: 26 February 2014
Accepted: 26 February 2014

Abstract

In the context of a rapid decline in several protected unionid species, government agencies urgently require a reliable method to estimate population size for the most endangered species. We used a dataset collected from 16 river stations in north-eastern France to compare the efficiency of visual estimation (bathyscope) and a manual excavation to estimate numbers of the endangered bivalve Unio crassus. Our investigations indicated that, whereas a visual approach was sufficient to detect unionid presence, only 10% of all individuals were registered compared with manual excavation at the same site. In order to obtain an accurate density estimate (especially as regards the juvenile population), sediment excavation is necessary, despite it being time consuming and damaging to the mussel’s habitat.

Résumé

Dans le contexte d’un déclin rapide de plusieurs espèces protégées de bivalves unionidés, les organismes en charge de la gestion des milieux aquatiques ont un besoin urgent d’une méthode fiable pour estimer la taille des populations des espèces les plus menacées. Nous avons utilisé un ensemble de données recueillies sur 16 stations de différentes rivières du Nord-Est de la France pour comparer des estimations visuelles par bathyscope et des comptages réalisés en excavant le substrat dans le but d’estimer des densités d’Unio crassus. Nos résultats indiquent que si une approche visuelle est suffisante pour détecter la présence de cette espèce, seulement 10 % en moyenne des individus excavés ont été dénombrés visuellement. Il en résulte que pour obtenir des valeurs précises de densités (et de la proportion d’individus juvéniles), l’excavation du sédiment est nécessaire, bien que cette méthode soit chronophage et impacte l’habitat d’Unio crassus.