Aphanomyces astaci PsI-genotype isolates from different Finnish signal crayfish stocks show variation in their virulence but still kill fast

Les génotypes PsI d’Aphanomyces astaci isolés de différents stocks d’écrevisses signal finlandaises montrent une variabilité dans leur virulence mais tuent toujours rapidement

⁽¹⁾ Department of Biology, Kuopio campus, The University of Eastern Finland, P.O. Box 1627, 70211 Kuopio, Suomi-Finland
⁽²⁾ Department of Biology, Joensuu campus, The University of Eastern Finland, P.O. Box 111, 80101 Joensuu, Suomi-Finland

^⋆ Corresponding author: japo.jussila@uef.fi

Received: 3 May 2013
Revised: 27 August 2013
Accepted: 28 August 2013

Abstract

We detected significant virulence differences among five tested (PsI-Puujärvi, PsI-Pyhäjärvi, PsI-Kukkia, PsI-Saimaa I and PsI-Saimaa II) PsI-genotype crayfish plague (Aphanomyces astaci) isolates against lake Mikitänjärvi noble crayfish population. The crayfish were inoculated with a dose of 300 m·L^-1A. astaci spores in ambient water under experimental conditions. Mortalities started from four to seven days after inoculation, depending on the PsI-genotype isolate. In all the experimentally infected groups it took no more than three days for all the crayfish to die after the first mortality. The PsI-Puujärvi isolate proved to be the most virulent strain, while PsI-Kukkia was the least virulent. The average day of death for these experimental groups was fifth and ninth day, respectively. We did not discover correlation between the average day of death and gender or level of additional Psorospermium haeckeli infestation. Our results show that there are, from the practical point of view, minor virulence differences among PsI-genotype A. astaci isolates, and that all the tested five isolates are highly virulent. The present results emphasize the necessity to prevent all further spread of highly virulent strains of A. astaci to aid and shelter successful conservations attempts of the native European crayfishes.

Résumé

Nous avons détecté des différences de virulence significatives entre les cinq génotypes PsI testés (PsI-Puujärvi, PsI-Pyhäjärvi, PsI-Kukkia, PsI-Saimaa I et PsI-Saimaa II) de la peste de l’écrevisse (Aphanomyces astaci) vis-à-vis de la population d’écrevisse noble du lac Mikitänjärvi. Les écrevisses ont été inoculées avec une dose de 300 m·L^-1 de spores d’A. astaci dans l’eau ambiante dans des conditions expérimentales. Les mortalités ont commencé de quatre à sept jours après l’inoculation, selon le génotype PsI isolé. Dans tous les groupes infectés expérimentalement il n’a pas fallu plus de trois jours pour que toutes les écrevisses meurent après la première mortalité. L’isolat PsI-Puujärvi s’est avéré être la souche la plus virulente, tandis que PsI-Kukkia a été le moins virulent. Le nombre moyen de jours pour la mort de ces groupes expérimentaux est le cinquième et le neuvième jour, respectivement. Nous n’avons pas découvert de corrélation entre le jour moyen de décès et le sexe ou le niveau de l’infestation supplémentaire par Psorospermium haeckeli. Nos résultats montrent qu’il existe, du point de vue pratique, des différences de virulence mineures entre isolats de génotype PsI de A. astaci et que tous les cinq isolats testés sont très virulents. Les résultats actuels soulignent la nécessité de prévenir toute propagation de souches très virulentes de A. astaci pour contribuer au succès des tentatives de conservation des écrevisses européennes autochtones.