CONTRIBUTION OF TROUT YOLK-SAC FRY (SALMO TRUTTA L.) ORIGINATING FROM WILD STOCK TO FISHING IN THE MOSELOTTE RIVER, FRANCE

¹ INRA Station d’hydrobiologie lacustre, 74 203 Thonon, Courriel: gerdeaux@thonon.inra.fr
² Délégation Régionale du CSP, 23, rue des Garennes, 57155 Marly,Courriel: jean-francois.luquet@csp.ecologie.gouv.fr

Received: 21 November 2005
Accepted: 16 November 2006

Abstract

The Moselotte River has been severely affected by human activity and in some of its stretches this has impaired reproduction of trout, which has added to an adverse effect on the trout population arising from a high fishing pressure by local anglers. To offset this problem, the local anglers annually release about 50,000 yolk-sac fry that have been derived from wild native breeding stock. It was possible to monitor the fry released in 1999 and 2000 using a method of mass marking by immersion in a fluoromarking agent (Alizarin Red S). The trout enter the fishery at 3 years and about 90% of the trout caught are three or four years old. Fish that had been released represented 25.5% and 36.7% of the catches respectively in 2002 and 2003, two percentages that do not differ significantly. This proportion varied according to the location in the river. The age structure of the marked fish that were caught was similar to that of fish hatched in the wild.

Résumé

La rivière Moselotte, affluent vosgien de la Moselle, est relativement anthropisée et de ce fait impropre dans certains secteurs à une reproduction naturelle satisfaisante de la truite, d’autant que la pression de pêche est forte. Pour palier ce problème, les pêcheurs locaux déversent annuellement environ 50 000 alevins issus de géniteurs sauvages autochtones, au stade vésicule résorbée. Le suivi des alevins déversés en 1999 et 2000 a été effectué grâce à une technique de marquage de masse par balnéation dans un fluoromarqueur. Les truites entrent dans la pêcherie au cours de leur troisième année de vie et environ 90 % des truites pêchées sont dans leur troisième ou quatrième année. Les poissons alevinés contribuent aux captures pour 25,5 % en 2002 et pour 36,7 % en 2003, ces taux ne différent pas significativement. Cette contribution est variable suivant les secteurs. La structure en âge des poissons marqués capturés est similaire à celle des poissons issus de la reproduction naturelle.