The GABAergic system: a possible component of estrogenic feedback on gonadotropin secretion in rainbow trout (Oncorhynchus mykiss)

Le système GABAergique : une éventuelle composante du rétrocontrôle stéroïdien sur la sécrétion des gonadrotophines chez la truite arc-en-ciel (Oncorhynchus mykiss)

Endocrinologie Moléculaire de la Reproduction, CNRS UPRES-A 6026, Campus de Beaulieu, 35042 Rennes Cedex, France.

Abstract

In teleost fish, GTH secretion is controlled by a large number of neuroendocrine factors at the central level and steroid feedback represents an efficient process to synchronize the activity of all the systems involved along the brain-pituitary-gonad axis. Estrogen effects are mediated by specific nuclear receptors that act as transcription factors to regulate the expression of target genes. In order to understand the neuroendocrine mechanisms involved in the estrogen feedback on GTH secretion, we need, as a first step, to know the nature of target cells at the pituitary and central levels. In rainbow trout, some estrogen receptors expressing cells are identified but the nature of a large number of them remains unknown. In this paper, we explain our strategy to identify the central target of estrogen using both in situ hybridization and immunohistochemistry. We focused our attention on GABA neurons of which the distribution, in some central areas, exactly overlaps with that of estrogen receptors expressing cells.

Résumé

Chez les poissons téléostéens, la sécrétion de GTH est contrôlée par un grand nombre de facteurs neuroendocriniens centraux et les rétrocontrôles stéroïdiens représentent un moyen efficace permettant de synchroniser l'activité de ces différents systèmes interagissant le long de l'axe cerveau-hypophyse-gonades. Les effets de l'oestradiol sont médiés par des récepteurs nucléaires spécifiques agissant comme des facteurs de transcription capables de réguler l'expression de gènes cibles. Dans le but de comprendre les mécanismes neuroendocriniens impliqués dans les rétrocontrôles stéroïdiens sur la sécrétion des gonadotrophines, il est important de connaître la nature des cellules exprimant les récepteurs à l'oestradiol au niveau central et hypophysaire. Chez la truite arc-en-ciel, un certain nombre de cellules exprimant les récepteurs à l'oestradiol ont été identifiées. Cependant, la nature d'un grand nombre de cellules RE2-positives demeure, à ce jour, indéterminée. Nous résumons ici notre stratégie afin d'identifier les cellules cibles de l'oestradiol dans le cerveau en utilisant comme moyen d'approche l'hybridation in situ et l'immunohistochimie. Nous avons focalisé notre attention sur les neurones synthétisant l'acide γ-aminobutyrique (GABA) dont la distribution, dans certaines régions du cerveau, correspond parfaitement à celle des cellules exprimant les récepteurs à l'oestradiol.