Research Paper

Annelid symbiont assemblage and European stone crayfish − a deterministic relationship with implications for conservation management

L'assemblage des annélides symbiotes et l'écrevisse des torrents européenne − une relation déterministe avec des implications pour la gestion de la conservation

River Ecology and Conservation, Institute of Ecology, University of Innsbruck, Technikerstraße 25, 6020 Innsbruck, Austria

^* Corresponding author: berger_ch@gmx.at

Abstract

The protected European stone crayfish, Austropotamobius torrentium, is a host to epibionts inhabiting its exoskeleton. Despite evidence of the close association of these epibionts to the crayfish and the beneficial services provided for the crayfish, the main factors influencing their occurrence, distribution and abundance are still poorly understood. In order to investigate the stone crayfish epibiont community, the ecological requirements of individual species, and aspects of the host-epibiont relationship we collected data at several crayfish populations in Austria, Switzerland and Germany. At each location, we recorded the epibiont position on the crayfish host along with a number of biotic and abiotic parameters. Apart from recording the Branchiobdella species B. parasita, B. hexadonta, B. pentadonta and B. balcanica, we detected for the first time the polychaete Hystricosoma chappuisi in the European Alps. Species-specific biogeographical and habitat factors such as river catchment borders, crayfish length, water temperature and nutrients concentration were identified to be important for the occurrence and abundance of epibionts. Branchiobdella species were strongly linked to certain host body areas, providing evidence for the existence of different functional traits within the annelid assemblage. With this study we demonstrate that the crayfish–epibionts relationship includes structural and functional complexities that can be important for defining management units in future conservation policies. Due to benefits for the mutualistic relationship, restocking and reintroduction actions are likely to be more successful, if ecological requirements of both the host and the epibiont species are considered.

Résumé

L'écrevisse des torrents européenne Austropotamobius torrentium, espèce protégée, est l'hôte d'épibiontes fixés sur son exosquelette. Malgré les preuves de l'association étroite de ces épibiontes aux écrevisses et les services bénéfiques fournis aux écrevisses, les principaux facteurs influençant leur occurrence, leur distribution et leur abondance sont encore mal compris. Afin d'étudier la communauté d'épibiontes de l'écrevisse des torrents, les exigences écologiques des différentes espèces et certains aspects de la relation hôte-épibionte, nous avons recueilli des données sur plusieurs populations d'écrevisses en Autriche, en Suisse et en Allemagne. A chaque endroit, nous avons enregistré la position de l'épibionte sur l'écrevisse ainsi qu'un certain nombre de paramètres biotiques et abiotiques. En plus de l'enregistrement des espèces de Branchiobdelles B. parasita, B. hexadonta, B. pentadonta et B. balcanica, nous avons détecté pour la première fois le polychète Hystricosoma chappuisi dans les Alpes européennes. Des facteurs biogéographiques et des facteurs liés à l'habitat propres aux espèces, tels que les limites des bassins hydrographiques, la taille des écrevisses, la température de l'eau et la concentration des éléments nutritifs, ont été jugés importants pour la présence et l'abondance des épibiontes. Les espèces de Branchiobdelles étaient fortement liées à certaines zones du corps de l'hôte, ce qui permettait de prouver l'existence de différents caractères fonctionnels au sein de l'assemblage des annélides. Avec cette étude, nous démontrons que la relation écrevisse-épibiontes inclut des complexités structurelles et fonctionnelles qui peuvent être importantes pour la définition des unités de gestion dans les futures politiques de conservation. En raison des avantages de la relation mutualiste, les actions de repeuplement et de réintroduction sont susceptibles d'être plus fructueuses si l'on tient compte des exigences écologiques de l'hôte et des épibiontes.