Short Communication

Heading south: new records of the invasive quagga mussel Dreissena rostriformis bugensis (Andrusov, 1897) in France and further perspectives

Cap au sud : nouvelles données sur la moule quagga Dreissena rostriformis bugensis (Andrusov, 1897) envahissante en France et perspectives futures

¹ Biotope, 22 Bd Maréchal Foch, BP58, 34140 Mèze, France
² ARALEP Campus LyonTech – La Doua, Bât CEI 1, 66 Bld Niels Bohr CS 52132, 69603 Villeurbanne Cedex, France

^* Corresponding author: vprie@biotope.fr

Abstract

Intensive malacological surveys coupled with environmental DNA analyses in France has led to the discovery of new populations of the quagga mussel Dreissena rostriformis bugensis (Andrusov, 1897), an introduced and invasive freshwater bivalve species. Molecular analyses confirmed the identification of the species based on a barcoding approach using both CO1 and 16S genes fragments. Discovered in 2011 in the rivers of north-east France, the quagga Mussel has now colonized the Rhône drainage. This advance represents not only the colonization of a new coastal drainage (the Rhône Rivers flows to the Mediterranean side of France), but also a spectacular 400-km leap south of its previously known range. Further expansion routes provided by canals between main coastal drainages are discussed. For the first time, we propose to use environmental DNA to assess absence, thus paving the way for future freshwater invasive species monitoring methods.

Résumé

Des inventaires malacologiques intensifs, couplés à l'analyse de l'ADN environnemental, ont conduit à la découverte de nouvelles populations de Moules quagga Dreissena rostriformis bugensis (Andrusov, 1897), une espèce de bivalve dulçaquicole introduite et envahissante. Des analyses moléculaires basées sur une approche de type « barcoding » ont confirmé l'identification de l'espèce en utilisant des fragments des gènes COI et 16S. Découverte en 2011 dans les rivières du nord-est de la France, la Moule quagga a désormais colonisé le bassin versant du Rhône. Cette progression représente non seulement la colonisation d'un nouveau bassin-versant côtier (le Rhône coule vers la mer méditerranée), mais aussi un bond spectaculaire de 400 km au sud de son aire de répartition connue précédemment. Les potentielles routes de colonisation future, via les canaux, sont discutées. Pour la première fois, nous proposons d'utiliser l'ADN environnemental pour démontrer l'absence, ouvrant la voie à des méthodes d'avenir pour le suivi des espèces dulçaquicoles envahissantes.